Accueil Energies de l'habitat Chauffage Assemblages et raccords (chauffage): soudure et brasure

Assemblages et raccords (chauffage): soudure et brasure

0

Que ce soit en plomberie ou en chauffage, ou même encore dans d’autres applications telles que les réseaux incendie ou encore les process de transport de liquides, les procédés d’assemblage de tuyauteries sont identiques.

On peut les classer en deux catégories principales :

> L’assemblage par soudures ou brasures.

> L’assemblage par raccords mécaniques démontables ou non.

> Le choix de l’assemblage par soudures, brasures ou par raccords démontables ou non sera choisi souvent en fonction de la configuration de la tuyauterie à réaliser.

Assemblage par soudures ou brasures

L’assemblage des tuyauteries par soudures ou brasures est l’un des principes les plus utilisés en plomberie ou en chauffage. Mais il faut au préalable définir la différence fondamentale existant entre les procédés de brasure ou de soudure.

Dans les deux cas, on va assembler des tuyauteries entre elles soit directement, soit à l’aide de raccords.

La première différence entre la soudure et la brasure réside dans le fait que, avec la soudure, le métal d’apport utilisé est identique dans sa composition au métal des pièces à assembler, elles mêmes devant être du même métal, alors que le métal d’apport d’une brasure est différent des matériaux à assembler.

Il existe une deuxième différence importante : c’est que la soudure n’utilise pas le principe de la capillarité alors que la brasure, quasiment toujours. Il y a deux exceptions à ce principe, les piquages cuivre et la brasure forte dite aussi soudobrasure.

Cette différence de procédé va également influencer le mode opératoire. En effet, la soudure utilisant un métal identique, cela nécessite par voie de conséquence la fusion du métal, d’où une température nécessaire beaucoup plus élevée alors que la brasure ne nécessite que la fusion du métal d’apport.

Cela implique aussi des moyens de soudage différents.

Tous les appareils de soudure électriques permettent la soudure et non pas la brasure, sauf les pinces à braser électriques ne permettant que la brasure des tubes de cuivre à l’étain.

Pour en finir avec la soudure, il faut noter que, dans le domaine de la plomberie et du chauffage, le seul matériau soudé est l’acier dit noir.

La brasure, par contre, permet l’assemblage soit de métaux identiques, comme par exemple le raccordement de deux tuyaux de cuivre, soit le raccordement de différents matériaux, tels que par exemple le cuivre et le laiton ou le bronze, l’acier (galva) et le cuivre.

Il existe 2 types de brasures :

la brasure tendre : c’est celle que vous serez amenés à rencontrer le plus souvent. Les matériaux assemblés de cette manière sont ceux à base de cuivre et la brasure se réalise essentiellement par capillarité, donc avec des raccords à emboîtements ou par emboîtures :

• cuivre rouge

• laiton

• bronze

Les brasures tendres peuvent être de matériaux suivants :

• l’étain

• brasure à l’argent

• brasure au phosphore

Nota : la brasure nécessite quasiment toujours l’utilisation d’un décapant approprié, à une exception près, la brasure au phosphore sur le cuivre. Et ce n’est pas parce qu’on peut s’en passer qu’on ne peut pas l’utiliser, bien au contraire.

la brasure forte : ce type de brasure est essentiellement utilisé sur l’acier galvanisé et plus occasionnellement sur le cuivre. La brasure n’est ni plus ni moins qu’un alliage de laiton enrobé d’un décapant permettant l’accrochage sur le métal. Ce type de brasure est également appelé soudobrasure car c’est une technique qui rappelle fortement la soudure au chalumeau oxy-acétylènique.

Il faut bien reconnaître que vous ne trouverez que rarement l’occasion d’en rencontrer.

Cas particulier des matières plastiques

Dans le cadre de ce site s’adressant plutôt à des utilisateurs particuliers, les techniques de soudure des tuyauteries plastiques sortent un peu du cadre mais je vais l’évoquer rapidement, car certaine personnes, en particulier dans le monde rural, peuvent être amenés à rencontrer ces techniques.

Quand on évoque les matières plastiques dans le domaine de la plomberie et du chauffage, il vous vient tout de suite à l’idée les tuyauteries de vidange en PVC de couleur grise. Je vous rassure tout de suite, cette matière ne se soude pas directement (tout au moins sur chantier) mais s’assemble à l’aide de colle spéciale permettant une forme de soudure mais pas au sens où on l’entend ici.

Les seules matières susceptibles d’être soudées dans le domaine qui nous intéresse sont le polyéthylène et le polypropylène, deux matériaux assez voisins dans leur aspect et leurs caractéristiques, la différence essentielle entre les deux étant la meilleure résistance à la chaleur du second.

Ces matériaux peuvent se souder de deux manières différentes :

la soudure directe sans raccords dite au miroir. C’est une technique très particulière d’assemblage permettant d’obtenir une soudre moléculaire très résistance. Elle nécessite un outillage très particulier, un savoir-faire spécifique et ne peut se réaliser correctement que sur des diamètres relativement importants.

la soudure par raccords électrosoudables. c’est la technique la plus utilisée pour le raccordement de tuyauteries en polyéthylène par soudure. C’est d’ailleurs cette technique que les fournisseurs de gaz naturel comme Gaz de France a choisie pour l’alimentation d’une partie de son réseau ainsi que les réseaux enterrés privatifs.

La soudure est réalisée à l’aide de raccords spécifiques de la même matière que le tuyau à souder ainsi que d’une résistance éléctrique noyée dans le raccord. La soudure est réalisée à l’aide d’une machine de soudure électrique fournissant le courant nécessaire au raccord pendant le temps de soudure

Assemblage par raccords mécaniques

Nous avons vu que l’assemblage des tuyauteries peut se faire par soudure ou brasure, avec ou sans raccords. Mais il existe bien des cas où ces procédés ne peuvent être réalisés pour diverses raisons.

Les principales raisons qui vont faire décider en faveur des raccords soudés ou non soudés sont en général les suivantes :

impossibilité de souder pour des raisons de sécurité. C’est le cas de montages dans des combles (c’est un exemple) où le risque d’incendie est grand et où le choix de raccords sans soudures est sage.
impossibilité de vider complétement une installation en cas de fuites ou de transformation d’une tuyauterie. Une vanne de coupure non étanche ( la vraie question est plutôt « existe-t-il une vanne étanche » ? ). Le recours à des raccords sans soudures permettra souvent de se sortir de situations inextricables autrement.
impossiblité de souder parce que l’on n’a pas les compétences requises ou pas le matériel nécessaire.

La seconde façon d’assembler les tuyauteries sera alors d’utiliser des raccords mécaniques préfabriqués.

Il en existe de différents types que l’on peut classer en plusieurs catégories ou le type de technique utilisé :

raccords non démontables

• raccords à joints sertis

raccords démontables

• raccords à collets à joints plats.

• raccords lisses à joints élastomère à compression appelé quelquefois joint américain.

• raccords à serrage mécanique plus communèment appelés raccords à olives.

• raccords sphéro-coniques sans joint également appelé raccord trois-pièces.

• raccords démontables à clips et joints toriques similaires aux raccords automatiques utilisés abondamment dans l’industrie des automatismes à air comprimé.

Assemblage par raccords à joints sertis

Cette technique qui nous vient tout droit d’Allemagne a été développée par la société MAN avec la technologie MANESSMAN MAPRESS, puis a été reprise par d’autres sociétés comme VIEGA, ROTHENBERGER et depuis peu par la société française COMAP.

Comment réparer une fuite au niveau du chauffage ? 

Vous avez constaté une fuite au niveau de votre système de chauffage, que ce soit chez vous ou sur le lieu de votre entreprise ? Si vous envisagez de faire la réparation vous-même, afin d’économiser sur l’intervention d’un plombier, nous allons vous donner quelques conseils. 

Bien entendu, cela dépend également du type de chauffage que vous avez. Par exemple, si vous avez opté pour un plancher chauffant et que la fuite se trouve difficilement accessible ou que vous n’arrivez pas à la localiser avec certitude, mieux vaut faire appel à un professionnel, comme en contactant ce plombier nanterre. En effet, vous aurez certainement besoin de casser la dalle à l’endroit de la fuite pour pouvoir la réparer. Cela fonctionne également pour un chauffage plus classique, si finalement vous n’avez pas le temps de vous en occuper ou que vous vous apercevez que le problème est plus complexe que cela ne le laissait le présager.

Pour en revenir à la manière de vous y prendre pour résoudre votre problème de fuite, la première chose à faire est tout simplement de fermer l’arrivée d’eau centrale. Si vous vivez dans un logement collectif, l’idéal est de le faire à 2, pour vérifier en direct (par téléphone avec la personne, si le robinet n’est pas à proximité de votre logement) que vous ne couperez pas l’eau à vos voisins. 

Si la fuite se situe au niveau du radiateur, il faudra :

  • éteindre votre chaudière
  • purger le radiateur en tournant la vis sur le côté du radiateur (attention prévoyez la bassine et un chiffon pour nettoyer les projections, car l’eau peut ne pas être très propre)
  • desserrer l’écrou au niveau de l’arrivée d’eau
  • remplacer le joint
  • rebrancher votre radiateur
  • ouvrir l’arrivée d’eau
  • purger votre radiateur (car il y aura de l’air à l’intérieur)
  • remettre votre chaudière en route

Si vous avez des micros fuites au niveau de votre chauffage central, vous pouvez utiliser un produit d’étanchéité. Il va alors colmater ces petites fuites et les suintements, en faisant un joint souple. Attention, il ne s’agit que d’une solution provisoire. Vous devrez donc résoudre le problème à un moment ou un autre. 

Par contre, si vous suspectez une fuite, vous aurez besoin de faire une recherche. Le gel peut occasionner des dégâts au niveau des canalisations. C’est également le cas d’une surpression. Quoi qu’il en soit, si la fuite n’est pas visible, vous pourrez utiliser différentes méthodes. Nous ne vous cachons pas que cela demande du matériel spécifique, comme la caméra thermique, le gaz traceur ou l’électro acoustique. Vous avez donc tout intérêt à prendre contact avec un plombier et lui expliquer la situation, car vous n’allez pas investir dans un tel appareil juste pour une seule fois. C’est assez onéreux. 

Pour terminer, si vous avez une fuite au niveau de votre chaudière et que vous avez un contrat d’entretien, pensez à vérifier que cela ne fait pas partie de la prise en charge. Ainsi, vous n’auriez aucun scrupule à contacter votre plombier chauffagiste. 

PAS DE COMMENTAIRES

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ajouter votre commentaire
Ajouter votre nom ici

Exit mobile version